L’article de Radio-Canada aborde les problèmes de logement auxquels sont confrontés les étudiants à Toronto, mettant en évidence les défis résultant des prix élevés et de la demande croissante. Bia Piza Maia dos Santos, une étudiante en première année à l’Université métropolitaine de Toronto, a été contrainte d’augmenter son budget de logement de 50 % après des mois de recherche infructueuse. Des étudiants internationaux, comme Kylian David, ont été choqués par les prix considérablement plus élevés à Toronto par rapport à d’autres endroits au Canada.
L’agent immobilier Thomas Delespierre attribue la difficulté de trouver un logement en partie à la concurrence féroce des étudiants à la recherche de logements en même temps. De plus, le manque de logements abordables à Toronto et la hausse des loyers compliquent la situation. Certains étudiants se retrouvent confrontés à des options douteuses ou frauduleuses.
Maria Guardado, étudiante en dernière année de Science politique, a été contrainte de travailler plusieurs emplois pour couvrir ses frais de logement élevés, ce qui a nui à ses résultats académiques. Certains optent pour des logements en banlieue malgré les longs trajets pour économiser de l’argent. L’agent immobilier Delespierre conseille aux étudiants d’être flexibles et de commencer à chercher tôt, proposant des stratégies comme offrir un garant ou payer plusieurs mois de loyer d’avance.
Malgré les prix en hausse, Delespierre identifie des opportunités dans le marché immobilier, notamment en prenant en charge des baux existants. Cependant, la réalité est que Toronto fait face à une forte demande tandis que l’offre de logements ne suit pas. En conclusion, l’article souligne les difficultés persistantes des étudiants pour trouver un logement abordable à Toronto, qui les obligent à prendre des mesures extraordinaires pour combler l’écart financier et à compromettre leurs résultats académiques.