• Snoopy@jlai.lu
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    1 year ago

    Meme celui vendu dans les marchés plein-air par les producteurs ? :(

    • sheppard
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      1 year ago

      Celui vendu par les petit producteurs locaux est deux fois le prix du bio de super-marché! Je peux encore moins me le permettre.

      • Snoopy@jlai.lu
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        1 year ago

        Waw, je pensais que c’était moins cher car pas d’intermédiaire. 😱

        • sheppard
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          1 year ago

          Y a pas d’intermédiaires mais y a beaucoup de coûts supplémentaires. Le fermier doit maintenant gérer ses stocks et les invendus, au lieu de tout vendre à un intermédiaire à la fin de sa période de production. Les intermédiaires optimisent tout, et jouent sur l’économie d’échelle. En plus de ça, pour le paysan sur le marché, sa clientèle cible c’est les catégories aisées.

          • Snoopy@jlai.lu
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            1 year ago

            En tout cas de mon coté, notre cible c’est pas la clientèle aisée mais maintenir un prix juste tout en garantissant l’accès à l’alimentation. PPeut-etre ça depend des regions mais j’ai jamais entendu les maraichers dire que leur cible c’était la clientèle aisée. Et beaucoup donnait à la croix-rouge.

            Après tu es peut-etre dans un autre domaine et tu as un certain regard sur la question ? Tu es paysan.ne ? :)

    • alci@jlai.lu
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      1 year ago

      Sympa les producteurs locaux, mais ils mettent quoi dans leur poulet ?

      • Snoopy@jlai.lu
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        1 year ago

        De mon coté, rien. Plein air, label Nature & Progrès. J’ai déjà tué un poulet pour le manger.

        • alci@jlai.lu
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          1 year ago

          Cool. Parce que pour avoir bossé pour l’informatique d’une grosse coopérative, je sais de source sûre (bons de livraison) que mesn"petits producteurs locaux" (pommes de terre et oignons), c’est très très loin du bio. Et entre eux et un bio italien, je n’hésite pas…

          • Snoopy@jlai.lu
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            1 year ago

            Pourtant on traite pas spécialement les patates et oignons. 🤔 je sais que les patates c’est le milidou ou le taupin mais chez les maraichers bio chez qui j’ai bossé ya pas de problème : rotation.

            Pour l’oignon, je m’en rapelle pjus mais c’etait voile anti-insecte contre les mouches.

            Les seuls traitements que j’ai vu c’est :

            • le bt, c’est une bactérie. On l’utilise contre la mouche de l’oignon uniquement em cas d’infestation. Normalement, le voile anti-insecte évite cela.
            • le savon noir. Ya une solution pro aussi.
            • le ferramol, en début de culture contre escargots et limaces, surtout au printemps. La molécule se dégrade dans l’environnement.

            Le reste, ça peut etre la pollution au nitrate. Elle peut venir de la pluie qui amène l’azote du fumier dans l’eau si je dit pas de bétise. Et c’est pour cela qu’on évite d’épemdre les engrais en hivers (pluie)

              • Snoopy@jlai.lu
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                1 year ago

                Dans mes exploitation non. On les plante avec une cane. Les récoltes vers fin Octobre (d’autre c’est vers aout) quand il pleut pas. Les trie et stock et après ça part sur les marchés. J’ai jamais entendu parlé de produits antigerminatifs, ni dans ma formation au BPREA qui était spécialisée en agroécologie.

            • alci@jlai.lu
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              1 year ago

              Essentiellement des anti-fongiques. Et ils n’étaient pas bio, mais sur le marché ils jouent la carte “local”. Donc à moins de vraiment connaître lemaraîchers, je privilégié le labellisé au local.

              • Snoopy@jlai.lu
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                1 year ago

                Quand tu es labélisé bio, tu as l’obligation d’utiliser des produits homologués ou de demander une dérogation.

                Après des produits toxiques sont aussi homologué. Si tu utilises quelque chose qui necessite des EPI, equipement de protection individuel, je considère que ça ne devrait pas etre homologué, meme en bio.

                • alci@jlai.lu
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                  1 year ago

                  Je suis d’accord, le label bio n’est pas la panacée, mais pour le consommateur c’est une indication précieuse. Sinon comment savoir quelles sont les pratiques culturales du producteur ? À moins de la connaitre personnellement. J’ai un copain maraîcher, pas bio, mais bien mieux que bio, je sais je lui ai filé des coup de main. Mais sur le marché, je ne connais pas tout le monde, et je mes vois, sortir des récipients qui font maison et les remplir de produits de Rungis, etc etc.

                  • Snoopy@jlai.lu
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                    1 year ago

                    Pour moi AB a historiquement été créé dans un but commercial où iels font des arrangements avec le cahiers des charges. Nature et Progrès sont plus exigent et place la Terre et l’humain avant tout.